tag:blogger.com,1999:blog-14258026740347466712023-11-16T03:56:35.786-08:00Horizons Médiatiques, Edition Océan IndienLe Journalisme dans tous ses EtatsAmandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.comBlogger17125tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-31717497520596711422013-01-01T05:21:00.001-08:002013-01-01T05:21:38.853-08:00Horizons médiatiques continue...<div style="text-align: justify;">
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Il est temps pour moi de refermer ce blog. J'espère être parvenue à vous faire faire un tour d'horizon des nouvelles pratiques journalistiques dans les pays de l'Océan Indien. Pour autant, l'aventure Horizons Médiatiques ne s'arrête pas ici, car c'est au tour des nouveaux étudiants du master de partir en stage à travers les quatre coins du globe et de prendre la relève du site. Je vous invite donc à les suivre <b><a href="http://www.horizonsmediatiques.fr/">ici</a>.</b></div>
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A bientôt pour de nouvelles aventures journalistiques ! </div>
<br />Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-76011567087250495752012-05-02T06:09:00.003-07:002012-05-02T06:55:34.990-07:00Le séisme de Sumatra en direct de Twitter<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoq-wXTJrEPDa0lUWSVK6Noryo-aj-3idl3fTjnHEtBVLc4MHVO22YP39fXAaseKt9iKsPttJNjeZdlnjtVxjcvv4TXWmNVKBDpIDGN27qIydNzoyXtj_99WT6T2off8ZXnL71FtyL5zJ3/s1600/WEB-Seisme-ocean-Indien-01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="260" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoq-wXTJrEPDa0lUWSVK6Noryo-aj-3idl3fTjnHEtBVLc4MHVO22YP39fXAaseKt9iKsPttJNjeZdlnjtVxjcvv4TXWmNVKBDpIDGN27qIydNzoyXtj_99WT6T2off8ZXnL71FtyL5zJ3/s400/WEB-Seisme-ocean-Indien-01.jpg" width="400" /></a></div>
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C’était le 11 avril dernier. Un séisme d’une magnitude de 8,6 sur l’échelle de Richter frappait la côte ouest de l'Indonésie, provoquant une alerte au tsunami dans l’ensemble de l’océan Indien et un vent de panique auprès des populations de l'île de Sumatra. Heureusement, le tremblement de terre aura provoqué plus de peur que de vagues, puisque les alertes ont été annulées dans le courant de la même journée. </div>
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Cet événement aura cependant démontré le rôle prédominant du géant Twitter. Plus qu’un simple réseau social, Twitter s’est peu à peu imposé comme un outil majeur du journalisme citoyen. Dans le cas du séisme indonésien, Twitter aura non seulement permis à la population d’être informée en temps réel de l’évolution de la situation, mais aussi au monde entier de retenir son souffle en lisant les témoignages bouleversants des victimes de la catastrophe naturelle. </div>
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Dès la première dépêche annonçant la catastrophe, des hashtags comme #earthquake #prayforsumatra, #prayforaceh #bandaaceh ou encore #tsunamialert fleurissent sur Twitter. Les Indonésiens, comme l’ensemble de la population de la zone océan Indien, partagent alors leurs craintes, leurs prières, leurs images, leurs infos, mais surtout leur solidarité. Car si il y a bien une chose que les réseaux sociaux ont inventé, c’est la possibilité de savoir ce qui se passe dans le monde, à tout moment et n’importe où.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQFrDFkGoav3Dj4D3BfYtWLef3F7ryI8lGuGUAAYamloeRgsR6DYZABPxebV8aJOPJyzW-pKZ3BTm5nj2Pm0OGrJsvET_-66PPqkIqutco_SRFNhL46eL7bisz5F4AALyUiDM6zvLYOmrS/s1600/1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="105" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQFrDFkGoav3Dj4D3BfYtWLef3F7ryI8lGuGUAAYamloeRgsR6DYZABPxebV8aJOPJyzW-pKZ3BTm5nj2Pm0OGrJsvET_-66PPqkIqutco_SRFNhL46eL7bisz5F4AALyUiDM6zvLYOmrS/s320/1.JPG" width="320" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI5p5XT_ES1xpUdtcbldO8vjGgKugqRC7vkaX5wTEXq7mR9T4iTmR6GyLE-vdstKtPLFUsMXqkwiN3KCfMoIrVcMXIWwC9eA0Fx5Hesp0LUuYr_b2xbjCFmyOnxthbaw7f5A0TCBXdPqL8/s1600/2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="107" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI5p5XT_ES1xpUdtcbldO8vjGgKugqRC7vkaX5wTEXq7mR9T4iTmR6GyLE-vdstKtPLFUsMXqkwiN3KCfMoIrVcMXIWwC9eA0Fx5Hesp0LUuYr_b2xbjCFmyOnxthbaw7f5A0TCBXdPqL8/s320/2.JPG" width="320" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8orVQbtDalUvScWl0aO9Rd70RouxbWfY3eVMOQyxkO6A-x6-fw06bAiaiVICtrnw_Jm88H3tYPJGoPk6bcEUHYF7cREf8Zm8Tf8pqmc3N-ohARwdDTpsFqvo2ASTYx0pMcoPAYDN3X20n/s1600/3.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="91" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8orVQbtDalUvScWl0aO9Rd70RouxbWfY3eVMOQyxkO6A-x6-fw06bAiaiVICtrnw_Jm88H3tYPJGoPk6bcEUHYF7cREf8Zm8Tf8pqmc3N-ohARwdDTpsFqvo2ASTYx0pMcoPAYDN3X20n/s320/3.JPG" width="320" /></a></div>
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Avec plus de cinq millions d’inscrits, l’Indonésie est le cinquième pays le plus présent au monde sur Twitter, derrière les Etats-Unis, le Brésil, le Japon et le Royaume-Uni. Un nombre de « twittos » relativement élevé alors que seulement 20% des 245 millions d'Indonésiens sont connectés à Internet. Pourtant ce 11 avril 2012, ce n’est pas par les médias d'information traditionnels que les Indonésiens sont allés piocher leurs informations, mais bien sur Internet. </div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-7543357514380654682012-04-23T01:24:00.000-07:002012-04-23T01:28:09.073-07:00« Réunionnais du monde » : la communauté d’expatriés vous offre l’actualité<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqC465br5w6l9nBGpp9BVnrsgjDcozY8HZOlRheetp_vKGaFYhib6LEB7bej__dCRCGEa85Bsz-EIZI1YFk7O-CALE1hqAbB-Ht-jNp23iiboUlbVsAeBJQ0L2PU6Bf4dT0HbpnhwmVGzs/s1600/logmontille2.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="270" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqC465br5w6l9nBGpp9BVnrsgjDcozY8HZOlRheetp_vKGaFYhib6LEB7bej__dCRCGEa85Bsz-EIZI1YFk7O-CALE1hqAbB-Ht-jNp23iiboUlbVsAeBJQ0L2PU6Bf4dT0HbpnhwmVGzs/s400/logmontille2.gif" width="400" /></a></div>
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<b>Un nouveau moyen de se tenir informé sur l'actualité réunionnaise a fait son apparition sur la toile. Reunionnaisdumonde.com est un site d’information participatif, alimenté par les Réunionnais en métropole comme à l'étranger et qui permet de relier les expatriés du monde entier à leur île natale. </b></div>
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La technologie Internet abolit les frontières géographiques et temporelles, et permet de créer des passerelles entre un pays et sa diaspora. Dans la tendance web 2.0, on trouve des sites d’informations communautaires comme <a href="http://www.reunionnaisdumonde.com/">Reunionnaisdumonde.com</a>. A l’origine de ce projet, un journaliste, Nicolas Martin, qui décide en 2005 de se lancer dans le réseautage en ligne. De retour après dix ans passés loin de son île natale, il décide de créer « Réunionnais du monde », pour les quelques 250 000 expatriés vivant en dehors de la Réunion. <br />
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Le site fédère aujourd’hui plusieurs milliers de personnes et dépasse les 400 000 pages vues par mois. Il se différencie des autres réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, en proposant d’autres types d’informations et des services utiles conçus sur mesure pour les Réunionnais du monde. Soutenu par le service public, ce site constitue un lieu d’échange d’offres d’emplois, de bonnes adresses, de réductions sur les voyages et prestations touristiques, ou encore de produits réunionnais en vente dans la boutique en ligne. <br />
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Mais « Réunionnais du monde » c’est surtout un lieu de partage d’informations et d’expériences. Interviews, portraits, reportages, web tv et web radio, tout est réuni pour connaître l’actualité culturelle et économique des Réunionnais à travers le monde. En plus d’informer, le site a pour vocation de promouvoir l’île en terme d’image et de repérer les expatriés disséminés en Métropole et à l’étranger qui s’épanouissent dans leurs études et leur travail tout en exportant les valeurs réunionnaises dans le monde. </div>
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<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/sY4tMvvu2u8?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
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<br /></div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-72513481759605404222012-04-13T02:25:00.002-07:002012-04-20T04:57:57.019-07:00Aseem Trivedi, un caricaturiste indien utilise l’humour pour dénoncer la corruption<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwnlUe1XF5foovnzq0PqttPq7lizipFAeXVSOj7v2OwqB0BLqOAZjbNIpSpmZv4Sl7LOaXhtlrqD27Hgp8kdNcygm3nZSwb1cCHO_VZN08fi214ItNcu96iBPrEbXBAoHcE3Oo0Xns-JlU/s1600/AseemTrivediPhoto1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwnlUe1XF5foovnzq0PqttPq7lizipFAeXVSOj7v2OwqB0BLqOAZjbNIpSpmZv4Sl7LOaXhtlrqD27Hgp8kdNcygm3nZSwb1cCHO_VZN08fi214ItNcu96iBPrEbXBAoHcE3Oo0Xns-JlU/s400/AseemTrivediPhoto1.jpg" width="400" /> </a></div>
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<b>Son insolence agace et son inconvenance dérange. Aseem Trivedi, bloggeur caricaturiste de 25 ans est bien connu du gouvernement indien. Ce fervent défenseur de la liberté d’expression est l’auteur du site controversé “<a href="http://cartoonsagainstcorruption.blogspot.com/">Cartoons Against Corruption</a>”, qui rassemble des dessins humoristiques dénonçant la corruption en Inde. </b></div>
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Dans le récent rapport de Reporters sans frontières, l’Inde a rejoint en 2012 le club des pays ou le web est « sous surveillance ». Le gouvernement exerce, en effet, un contrôle sur le net disproportionné et de plus en plus répressif. Dans un pays pourtant considéré comme « la plus grande démocratie du monde », le gouvernement indien a récemment pris des mesures inquiétantes en matière de liberté d’expression sur Internet. L’organisation Reporters sans frontières a fait part de son « inquiétude face à la série de violations de la liberté de la presse », et rapporte que « le ministre indien souhaitait imposer aux filiales indiennes de Google, Facebook, Yahoo et Microsoft une politique d’autorégulation, c’est-à-dire que tous les contenus publiés sur leurs services soient désormais prévisualisés et approuvés avant publication ».</div>
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Les autorités ont déjà imposé leur censure sur des sites, notamment celui du caricaturiste anti-corruption Aseem Trivedi. Son blog, “Cartoons Against Corruption” a été suspendu le 28 décembre 2011 après une plainte déposée auprès de la Direction générale de la criminalité de Bombay. Ses dessins étant jugés « obscènes » et « insultants pour le drapeau et l’emblème indien », son hébergeur, Big Rock, n’a eu d’autres choix que de se plier à la législation indienne. Aseem est alors accusé d'avoir violé la State Emblem of India Act, qui interdit l’usage de l'emblème national sans la permission du gouvernement. Chaque violation est passible d'une amende de 5 000 roupies ou de deux années d’emprisonnement. Mais le caricaturiste décide qu’il ne stoppera pas son combat contre la corruption, et transfère ses dessins vers un nouveau site.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEo2npZ61GLF8X1Nsz6iYE3MnyY7QFjNgKRLqceTBX8ATvzKQELZU89TfGZUa4n7B-M1Ia8IxTVM458miKDq5K2SFUGKtix1YB4m7YIMHEUThwCe6E8zET3UYKWzcinQop3Ex5-kqQs_m_/s1600/3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEo2npZ61GLF8X1Nsz6iYE3MnyY7QFjNgKRLqceTBX8ATvzKQELZU89TfGZUa4n7B-M1Ia8IxTVM458miKDq5K2SFUGKtix1YB4m7YIMHEUThwCe6E8zET3UYKWzcinQop3Ex5-kqQs_m_/s400/3.jpg" width="400" /></a></div>
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Sa motivation ? Exposer les réalités de la nation et envoyer à travers ses dessins raillant un message fort au peuple indien. « En supprimant l'art, on ne peut pas réprimer la corruption », a déclaré Aseem Trivedi. Si certains le blâment, d’autres le soutiennent. Sur sa page Facebook, un internaute déplore le fait que « personne ne se plaint que des contenus pornographiques soient facilement accessibles en ligne, mais quand il s'agit du gouvernement, les gens s’offusquent directement ». Aseem Trivedi ne s’avoue pas vaincu. Pour lui, le problème réside principalement dans le manque d’engagement de la population indienne : « ils ont la démocratie, la plus grande démocratie, mais ils ne sont pas assez ouverts d'esprit ou instruits. Il nous manque un peu de civilisation. Et pourtant, nous étions la première ». <b></b></div>
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</b><b> </b><object class="BLOGGER-youtube-video" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" data-thumbnail-src="http://1.gvt0.com/vi/tHSVP_IAqBk/0.jpg" height="266" width="320"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/tHSVP_IAqBk&fs=1&source=uds" />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr6y7NYiXDpD2lsmJo8HZSZntQz-5uTkiFOCFnLXc2ExvD3pmC0wsMQjDmuMN_MCrT9yH8caVr2Y0UsIQ8MF5T7ikN2LEcloi-UThuu-aGLS79BNBx7rOSXkFpkKVMirtTLODRW7TIkz5l/s1600/ios-app-small.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="245" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr6y7NYiXDpD2lsmJo8HZSZntQz-5uTkiFOCFnLXc2ExvD3pmC0wsMQjDmuMN_MCrT9yH8caVr2Y0UsIQ8MF5T7ikN2LEcloi-UThuu-aGLS79BNBx7rOSXkFpkKVMirtTLODRW7TIkz5l/s400/ios-app-small.jpg" width="400" /> </a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b>Le journalisme s’adapte aux nouvelles technologies. A moins que ce ne soit les nouvelles technologies qui s’adaptent aux nouvelles pratiques journalistiques ? Le printemps arabe a démontré le pouvoir et l’impact que peuvent détenir les journalistes citoyens. Réseaux sociaux, blogs, téléphones mobiles, tous les outils sont bons pour délayer l’information. Au Sri Lanka, un site d’actualité nommé Groundviews s’est doté d’une application Apple destinée aux journalistes citoyens. Une petite révolution qui bouscule le journalisme Sri Lankais. </b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">600 utilisateurs et 60 000 commentaires. Groundviews est un des rares cybers espaces où la population Ski Lankaise peut discuter librement des enjeux et conflits nationaux dans un pays encore loin d’être démocratique. Fort de son succès, le site décide de lancer en 2011 la toute première application mobile Apple de journalisme citoyen au Sri Lanka. Disponible sur l'iPod Touch, l’iPad et l’iPhone, la plateforme Groundviews permet a chacun de consulter rapidement et n’importe où les informations relayées des quatre coins de l’île. </div><br />
<div style="text-align: justify;">Le Sri Lanka compte une population d'environ vingt millions de personnes d'origines, de religions, de langues et de coutumes différentes. En donnant la parole et la légitimité nécessaire aux citoyens Ski Lankais, Groundviews permet la représentativité de toutes les diasporas. La détermination de son fondateur et rédacteur en chef, Sanjana Hattotuwa, a permis au site de remporter un award du web journalisme citoyen. Une reconnaissance internationale pour Goundviews qui est désormais reconnu comme l’un des sites les plus critiques envers le gouvernement Sri Lankais. </div><br />
<u>Voici une vidéo dans laquelle on peu voir Sanjana Hattotuwa détailler les enjeux des nouvelles technologies pour le journalisme citoyen</u><br />
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</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/IMfX5YCrwN0?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L'application <a href="http://itunes.apple.com/app/groundviews/id425633774?mt=8">Groundviews</a> est gratuite et permet à l’utilisateur d’envoyer une photo accompagnée de son récit directement par e-mail à la rédaction de Groundviews. Cette technique permet un accès à l’actualité en temps réel. L’application propose également des rubriques satiriques et une plateforme de curation. Sans compter un graphisme de haute résolution personnalisable par l’utilisateur. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Groundviews n’est pas le seul media à surfer sur la vague de l’application mobile pour cette nouvelle forme de journalisme. Il existe en effet une dizaine d'applications dans l’iTunes store qui proposent au citoyen lambda de jouer son rôle de reporter. Parmi les meilleures, on compte celles de Meporter, de CNN, d’Associated Press, et d’Al Jazeera. Quand certaines offrent simplement la possibilité de soumettre des conseils ou des idées d’articles, d’autres permettent d’envoyer des photos et des vidéos directement aux salles de rédaction. Un seul constat, le rôle du journaliste citoyen s’affirme de plus en plus et devrait occuper une place de plus en plus importante au sein des médias.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-90887946847507323022012-03-27T06:55:00.004-07:002012-03-28T05:23:36.357-07:00Le Foko Blog Club éduque les malgaches au journalisme citoyen<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhm5zL9mgEbSyJSp_JTcStkSNMC_YcjwWJWv6DJc6uKsN5kehsAfeNeJtMDxFlT3VJBl-qsPn5y_i6eDrlx7St1m-BepseAuKgvUR7hmn7ceIbkk588hIk8p_uvSy5Wljr8pzieEdi77uU4/s1600/2563_140495535092_137356060092_6212537_6044816_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" dea="true" height="267" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhm5zL9mgEbSyJSp_JTcStkSNMC_YcjwWJWv6DJc6uKsN5kehsAfeNeJtMDxFlT3VJBl-qsPn5y_i6eDrlx7St1m-BepseAuKgvUR7hmn7ceIbkk588hIk8p_uvSy5Wljr8pzieEdi77uU4/s400/2563_140495535092_137356060092_6212537_6044816_n.jpg" width="400" /></a></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span lang="FR"><b>“It takes a village to raise an idea” est le slogan du Foko Blog Club, un organisme qui forme des malgaches à devenir journalistes citoyens. Leur but ? Attirer l'attention du monde sur les problèmes que rencontre Madagascar en montrant aux résidents malgaches comment utiliser le web pour se connecter à la communauté mondiale. </b></span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span lang="FR">Ce n’est pas parce que les trois quarts des habitants de la planète ont un téléphone mobile que tous l’utilisent à des fins journalistiques. Pourtant, nous sommes tous un peu des journalistes. Twitter et Facebook ont changé la donne, et permettent à quiconque de savoir ce qui se passe dans le monde à tout moment. En rapportant les faits dont ils sont témoins, les internautes touchent du doigt le concept du journalisme citoyen. </span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span lang="FR">Dans certains pays, il existe carrément des cours pour devenir journaliste citoyen. C’est le cas sur l’île rouge, ou le Foko Blog Club propose d’éduquer les résidents malgaches à la pratique du blogging. Financé par Rising Voices, un organisme qui aide les communautés sous-représentées à faire entendre leurs voix, le Foko Blog Club forme les jeunes au partage de l’information sur Internet. </span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span lang="FR">FOKO encourage les bloggeurs à échanger des idées et à s’exprimer sur leur perception des réalités de Madagascar. Des vrais journalistes sont là pour partager leur expérience et organisent même des concours pour récompenser le travail des jeunes. En leur fournissant des moyens de commutation expérimentés (connexion internet, podcast, appareil photo…), le Foko Blog Club espere que ces nouveaux bloggeurs auront la motivation de donner une nouvelle alternative au paysage médiatique malgache. </span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span lang="FR">La naissance de cette blogosphère malgache a donné une visibilité sans précèdent à cette nation africaine de l’Océan Indien dont on ne parle que trop peu dans les medias internationaux. Sur Google Actualités, les articles de ces jeunes bloggeurs sont même souvent au premier plan. Grâce à eux, le monde peut désormais se faire une idée plus globale des enjeux de ce pays. </span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"></div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-27388227104138582152012-03-19T03:16:00.001-07:002012-03-22T05:56:38.947-07:00TéléPlus : la première Web TV de l’île Maurice<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRJ1DULsWZsBdZhiggfoISqfZkEhLxoTDofOdacA4vY2-NTnim_hKrBSpRaNy8ujulX2dwkMWPL_66Y9MBXGrX4ZwQ46odBcJReuZRrzPA_iQhBntXRrdNZTXRygMRJjbG5Ka-mZsBGVKp/s1600/defi.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRJ1DULsWZsBdZhiggfoISqfZkEhLxoTDofOdacA4vY2-NTnim_hKrBSpRaNy8ujulX2dwkMWPL_66Y9MBXGrX4ZwQ46odBcJReuZRrzPA_iQhBntXRrdNZTXRygMRJjbG5Ka-mZsBGVKp/s400/defi.JPG" width="400" /></a></div><br />
<b>Lexpress.mu a toujours été le premier site d’informations le plus visité de l’île Maurice. Mais ces dernières années, un petit nouveau a fait son apparition, et poursuit lentement son ascension. Le <a href="http://www.defimedia.info/">defimedia.info</a> a lancé en janvier 2012 sa Web TV, TéléPlus. Une chaîne qui surfe sur la vague des faits divers et des scandales en tout genre, des sujets qu’affectionnent particulièrement les mauriciens.</b><br />
<br />
Si tous les médias mauriciens sont présents sur la toile, TéléPlus est la première Web TV à Maurice. Après la presse écrite, la radio, et le site web, le Défi Media Group s’est lancé dans une nouvelle aventure, la webtélé. Un pari réussi, puisque cette innovation a boosté les visites du site, qui s’est classé le jeudi 22 mars à la première place des sites d’informations les plus visités de l’île, détronant ainsi lexpress.mu. Par ailleurs, la <a href="http://www.youtube.com/user/ledefimediagroup">chaîne Youtube</a> de TéléPlus a enregistré pas moins de 1 601 868 vues depuis sa création en janvier 2012. <br />
<br />
TéléPlus propose des émissions politiques, économiques, magazines, ou sports. Mais son programme phase s’intitule « Archives Criminelles ». Celui-ci retrace les crimes et autres faits divers qui ont marqué l’île. Un produit qui a été taillé à la mesure des attentes des téléspectateurs, qui raffolent de ces sujets. Si le Défi Media Group a osé s’aventurer sur d’autres supports multimédia, c’est pour bousculer la manière qu’on les mauriciens de s’informer, et de les divertir en plus de les éduquer. <br />
<br />
L’objectif était aussi de proposer une alternative à la diffusion propagandiste de la télévision nationale mauricienne, qui détient le monopole de l’information télévisuelle depuis trop longtemps. En tant que média privé, le Défi Media Group souhaite que la population mauricienne est davantage accès à l’information libre et indépendante. Disponibles en streaming et sur tous supports possédant une connexion Internet, cette Web TV constitue une véritable évolution dans la façon de regarder la télévision à Maurice. <br />
<br />
Cela relance la compétition entre les médias mauriciens. Les deux autres principaux quotidiens de l’île, l’Express et le Mauricien, assistent à l'avancée du Defimedia et commencent à réaliser qu’il est grand temps de rentrer dans l’ère de la télévision mobile.<br />
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Ci-dessous une vidéo faits divers... <br />
<b><br />
</b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><object class="BLOGGER-youtube-video" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" data-thumbnail-src="http://0.gvt0.com/vi/a1xlw63AH_g/0.jpg" height="266" width="320"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/a1xlw63AH_g&fs=1&source=uds" /><param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /><embed width="320" height="266" src="http://www.youtube.com/v/a1xlw63AH_g&fs=1&source=uds" type="application/x-shockwave-flash"></embed></object></div><b><br />
</b></div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-58676163982983346642012-03-12T03:34:00.002-07:002012-03-12T03:36:09.778-07:00The Times of India : premier site d’information au monde<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjK5uV6V_l1nG5FmWQ0yosEVlxIxU6Uv_z3Gajq97lUA2ENVpRpKY03pJQV_yc5ixaQXyd1VcnX4GaojZU6OOBOYXNtcpragFk_O0jCZD3hk-pahOpU1-UdppWz-QnCrPG9WJiku37-rNNd/s1600/the+times+of+india.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjK5uV6V_l1nG5FmWQ0yosEVlxIxU6Uv_z3Gajq97lUA2ENVpRpKY03pJQV_yc5ixaQXyd1VcnX4GaojZU6OOBOYXNtcpragFk_O0jCZD3hk-pahOpU1-UdppWz-QnCrPG9WJiku37-rNNd/s320/the+times+of+india.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b><i>The New York Times</i> est sans doutes le journal anglophone le plus connu au monde. Mais c’est <i>The Times of India</i> le plus vendu et le plus consulté sur Internet. Avec près de 200 millions de vues chaque mois, il se place devant les géants anglo-saxons comme le <i>New York Times</i>, le <i>Sun</i>, le <i>Washington Post</i>, ou encore le <i>Daily Mail</i>. </b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b><br />
</b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b>Une omniprésence papier et web</b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b><br />
</b>Depuis de nombreuses années <i>The Times of India</i> est le journal anglophone grand format le plus vendu au monde. Avec une circulation de 2,14 millions de copies par an et un lectorat de 7,4 millions de personnes, TOI est publié à partir de quinze villes indiennes : Mumbai, Delhi, Chennai, Kolkata, Bangalore, Hyderabad, Ahmedabad, Pune, Chandigarh, Lucknow, Nagpur, Jaipur, Goa, Bhopal et Nashik. </div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Comme si cela ne suffisait pas, TOI se place aussi numéro un des sites d’informations les plus consultés au monde, avec 65% de ses lecteurs extérieurs à l’Inde. Le site semble exceller dans le domaine du web, notamment pour garder l’attention de ses lecteurs le plus longtemps possible sur son site. Quand les visiteurs du NYT passent en moyenne de 2,8 minutes par visite, les lecteurs de TOI, eux, y passent 5,2 minutes.<b><br />
</b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b>Des applications mobiles à la pointe de la technologie</b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><i>The Times of India</i> est sur tous les fronts. En 2011, le journal crée le buzz en lançant des applications mobiles gratuites pour iPhone, iPad, Android, Blackberry, et Nokia au même moment. Un lancement d’applications mobiles simultané jamais vu auparavant. Gratuites, complètes et interactives, chacune des applications ont été conçues par des développeurs différents. Les utilisateurs peuvent partager des articles ou des images via Facebook, Twitter et par e-mail, ou encore sauvegarder des articles dans leur téléphone. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPeCNToHFdOYpOP92QpseZT30xhgJsjmTIwdFVq2kzN5GfcI0XmHxza1QCA6jTD7KxhHUxk8rO9ovG4puFigAKkg-u7b7vYNKYykbRaLm1NGlUaPakn7XuoODwgL2pEHOEEBuD43ira6Zx/s1600/toi-app-iphone.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPeCNToHFdOYpOP92QpseZT30xhgJsjmTIwdFVq2kzN5GfcI0XmHxza1QCA6jTD7KxhHUxk8rO9ovG4puFigAKkg-u7b7vYNKYykbRaLm1NGlUaPakn7XuoODwgL2pEHOEEBuD43ira6Zx/s320/toi-app-iphone.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b>La presse écrite ne connaît pas la crise</b></div><br />
<div style="text-align: justify;">Dans un pays où la pénétration d’Internet est très faible et le taux d’alphabétisation élevé, <i>The Times of India</i> réalise un exploit surprenant. Le journal a su rester attrayant à l’ère du numérique. Parallèlement, la presse papier ne connaît pas la crise. Les médias papiers continuent de connaître une croissance indéniable. L’Inde compte le plus grand nombre de quotidiens (environ 2700) de toute la planète et la plus grande diffusion de journaux payants au monde. Vingt des cent plus grands journaux au monde sont indiens. Le journalisme a donc encore de beaux jours devant lui.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br />
</div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-74070916228040143332012-03-01T05:31:00.001-08:002012-03-01T05:34:08.983-08:00Le dodo déplumé : l’humour au service de l’actualité mauricienne<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfvR3zrKAX1OCzLlc7O0R_gVetFMi7wot8KCSzHsP1SdGs_Q81L8XTfR1vGDw7UgChmPK73-bgS4I-W7NNTuQji7WNGkC9X5JJs7q2jQV2Xx_xFwNx8j-ZtV_HR89Ra4zp2eWWFuCy3cp_/s1600/dododeplume.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="89" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfvR3zrKAX1OCzLlc7O0R_gVetFMi7wot8KCSzHsP1SdGs_Q81L8XTfR1vGDw7UgChmPK73-bgS4I-W7NNTuQji7WNGkC9X5JJs7q2jQV2Xx_xFwNx8j-ZtV_HR89Ra4zp2eWWFuCy3cp_/s320/dododeplume.JPG" width="320" /> </a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><b></b><br />
<div style="text-align: justify;"><b>Jacques Maunick, ancien directeur de la radio à la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC), la société nationale de radio-télévision de Maurice, se lance dans un pari fou : lancer un site Internet d’information satirique sur l’actualité. A l’heure où les lecteurs mauriciens s’informent de plus en plus sur la toile, Jacques Maunick a pour ambition de proposer « une formule différente qui se distingue des codes habituels ».</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Alors que la chaîne nationale MBC déverse quotidiennement son flux de propagande politique et religieuse au public mauricien, certains journalistes ont l’ambition de proposer une alternative à l’actualité formatée qu’on trouve dans les médias traditionnels. C’est le cas de Jacques Maunick, ancien directeur de la radio à la MBC, qui lance aujourd’hui <a href="http://ledododeplume.com/">ledododeplume.com</a>, un site d’information à l’humour cinglant.<br />
<br />
Jacques Maunick le dit lui-même, « le curseur a déjà remplacé le stylo ». Internet et ses réseaux sociaux sont venus bouleverser l’information, ses sources et sa diffusion. Une nouvelle forme de journalisme est née avec une écriture différente, et la jeune génération mauricienne s’informe désormais sur Internet. C’est pourquoi il a voulu proposer « une formule basée sur l’humour qui pourrait plaire aux anciens comme aux nouveaux lecteurs ». <br />
<br />
Mais le but principal de ce canard est avant tout de « détourner l’info pour en rire (jaune) », comme le rappelle le slogan du site. Le dodo déplumé traite des sujets de l’actualité quotidienne mauricienne, avec un humour décapant et savoureux, ponctué de quelques idiomes en créole. « Je ne voulais absolument pas respecter les codes d’écriture de la presse écrite » affirme Jacques Maunick. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le dodo déplumé possède quatre rubriques, traitant de la politique, la société, les faits divers ou encore l’économie. Mais c’est surtout sur la forme que le site se démarque des autres. Composés de seulement trois paragraphes, les articles vont droit au but. Un style volontairement concis, fait de jeux de mots qui incitent le lecteur à se creuser les méninges pour comprendre le message. « Ces jeux de mots permettent une grande concision et, surtout, une liberté de ton plus direct que dans un éditorial classique avec ses phrases à tiroir » explique Jacques Maunick. </div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPzqBY9RyW30sYbUAoextmp0HyotCm-HQqnSgRl37BX-ctzLbowtPU4KovN-HcdqB0wEazNUk5ELbWncUAkp8sbrAFs7basCn0i3W8uhs4yyIamEK7zmYnkjSOj47l2UPlA6OF5mTLNmAG/s1600/untitled1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPzqBY9RyW30sYbUAoextmp0HyotCm-HQqnSgRl37BX-ctzLbowtPU4KovN-HcdqB0wEazNUk5ELbWncUAkp8sbrAFs7basCn0i3W8uhs4yyIamEK7zmYnkjSOj47l2UPlA6OF5mTLNmAG/s400/untitled1.JPG" width="400" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">Le site comprend également une rubrique intitulée « Maurice insolite », qui met en lumière des anecdotes rigolotes qui font la richesse de la société mauricienne, « des choses autour de nous que nous ne voyons pas » avance le rédacteur en chef. Par exemple, le fait que la plus grande mosquée de l’île soit située en plein cœur du quartier chinois. En voici un autre exemple : </div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG8RvpStc2g0BLqfG51W9voJUZXwH8XOOYWftTt20cW4L-R6j5FzseV2hKI2Fvh5VvylJLkSL67ivnCr0TaAP925lBfjlbtrVvss0eP9dZwKn2eBLyDZzwQCrOm8JTNmcJfzDhRw5x9R6L/s1600/untitled.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="137" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG8RvpStc2g0BLqfG51W9voJUZXwH8XOOYWftTt20cW4L-R6j5FzseV2hKI2Fvh5VvylJLkSL67ivnCr0TaAP925lBfjlbtrVvss0eP9dZwKn2eBLyDZzwQCrOm8JTNmcJfzDhRw5x9R6L/s400/untitled.JPG" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Sortir des sentiers battus pour proposer une actualité alternative à celle proposée dans les grands medias mauriciens est donc le but de ce site humoristique, qui a bien compris que la toile devient de plus en plus le terrain de jeu de la dérision. Et Jacques Maunick espère bien que « les lecteurs enverront leurs propres jeux de mots via le Facebook et Twitter du dodo déplumé ».</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQbppC167YbNCkFfWGimuagZFxlcilTQ3yLCfXOj0op32v1ovSfLhWZ-QFmm7E5bdoIt95TGezJyUhI9kTucmFJFVqG3grtR5Z5fSl-sCjd7tie0_HNv4jOx2PcgvxcvqGn9Hhu4iQO2EJ/s1600/DSC_0009.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQbppC167YbNCkFfWGimuagZFxlcilTQ3yLCfXOj0op32v1ovSfLhWZ-QFmm7E5bdoIt95TGezJyUhI9kTucmFJFVqG3grtR5Z5fSl-sCjd7tie0_HNv4jOx2PcgvxcvqGn9Hhu4iQO2EJ/s400/DSC_0009.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">Jacques Maunick dévoile l'interface de son nouveau site, </span><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: xx-small;">à</span></span><span style="font-size: xx-small;"> l'occasion d'une </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: xx-small;">conférence de presse le jeudi 1er mars à Port Louis.</span> </span></div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-68069366721059725462012-02-23T23:11:00.000-08:002012-02-23T23:11:52.496-08:00En Inde, les journalistes citoyens font le show<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX0NoPr_vW7rUCdzUBpDUUrSDkE8tAYjg4KLCddJ1LSU9giXt47aa6J9HKStGtsQ1jv1gx8GgvdQTlwRaTxOnGb_lktC_avwUJL_PDKle9C0gQUCNDuqJDM0bTA5mNHNnC6-QPUKsIBOie/s1600/Sans+titre+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX0NoPr_vW7rUCdzUBpDUUrSDkE8tAYjg4KLCddJ1LSU9giXt47aa6J9HKStGtsQ1jv1gx8GgvdQTlwRaTxOnGb_lktC_avwUJL_PDKle9C0gQUCNDuqJDM0bTA5mNHNnC6-QPUKsIBOie/s400/Sans+titre+1.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b>En Inde, l’engouement pour le journalisme citoyen est tel que des chaînes de télévisions ont crée des émissions spéciales dédiées à ce nouveau genre de pratique journalistique. « Speak Out India » est une émission de télévision unique en son genre. On y découvre les péripéties d’indiens issus de communautés isolées, qui utilisent le journalisme pour couvrir des sujets percutants, comme les conflits ethniques, la corruption gouvernementale, ou encore la pauvreté. Décryptage d’une émission dans laquelle les journalistes citoyens font le show. </b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><br />
</b>« Speak Out India » c’est l’histoire de citoyens ordinaires, comme vous et moi. Pourtant, eux ont décidé de contribuer activement à la collectivité indienne, en rapportant ce qui se passe dans les quatre coins de l’Inde. A travers leurs histoires, ces apprentis journalistes entendent transmettre l’information du point de vue des populations locales. Une manière unique de traiter l’actualité au cœur des plus petits villages indiens. <br />
<br />
Si plusieurs chaînes de télévisions indiennes proposent des programmes basés sur le journalisme citoyen, « Speak Out India » est la première émission dans laquelle la totalité du contenu est produite uniquement par les communautés. Par conséquent, en plus de donner une voix à ces citoyens isolés, la chaîne en fait les producteurs et acteurs principaux du média. Ranjana Jetley, directrice des programmes chez NewsX's, se dit « ravie d'être en mesure d'offrir une plate-forme pour ces voix uniques de se faire entendre ». <br />
<br />
Si les communautés indiennes ont plutôt l’habitude qu’on parle pour eux, « Speak Out India » sollicite les journalistes citoyens indépendants pour qu’ils expriment eux-mêmes leurs points de vue sur les problèmes qui les touchent directement. La corruption, la pauvreté, les atteintes aux droits de l’homme, ou encore les conflits ethniques, politiques et religieux sont tant de sujets traités à travers les témoignages de ces correspondants locaux. Une émission d’une demie-heure chaque semaine, ayant pour ambition de présenter un éventail de reportages riches et uniques sur les communautés de toute l’Inde. <br />
<br />
Les correspondants de « Speak Out India » ont été formés pendant des mois aux pratiques et éthiques du journalisme par l’ONG « Video Volunteers ». Issus de 24 Etats de l’Inde, les participants sont recrutés en fonction de leur sexe, leur age, leur langue ou encore leur religion. Un panel de citoyens d’horizons très disparates, visant à produire un show authentique. L’objectif de l’ONG est désormais d'étendre son réseau de correspondants, de 30 à 626, chiffre relatif à chaque district, permettant ainsi à toutes les communautés indiennes de faire entendre leurs voix dans les grands médias.<b><br />
<br />
<br />
Retrouvez ci-dessous le premier épisode de l’émission « Speak Out India »</b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><br />
</b></div><div class="MsoNormal"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/aUovqLhRB0E?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div><b><br />
</b></div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-338344648385187362012-02-20T11:02:00.005-08:002012-02-23T10:21:29.325-08:00Entretient avec Jérôme Boulle, rédacteur en chef de lexpress.mu<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvECcWciGNqr-de9wlfEhA46MZ10lTzcyxCBPGl151HjDLyjqLrgr2mrojzGiKuIUfzYN4MAAjvMz5VF3ZKLqsz-hEUGxjpGr8b2jPRtdOTEf3h5L_yMrJ7owBerr8eE3DYUYHtPR0YzC6/s1600/00+128.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvECcWciGNqr-de9wlfEhA46MZ10lTzcyxCBPGl151HjDLyjqLrgr2mrojzGiKuIUfzYN4MAAjvMz5VF3ZKLqsz-hEUGxjpGr8b2jPRtdOTEf3h5L_yMrJ7owBerr8eE3DYUYHtPR0YzC6/s400/00+128.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Jérôme Boulle pourrait être comparé à un vieux sage du journalisme. A la veille de sa retraite, ce journaliste a fait le tour du monde et connaît le métier sur le bout des doigts. Avant d’être directeur de l’édition électronique de lexpress.mu, le premier quotidien de l’île Maurice, il a été rédacteur en chef à l’express de Madagascar. Diplômé de l’université de la Réunion et de Paris Dauphine, Jerôme Boulle a aussi eu une carrière politique de 20 ans au sein du MMM, un parti d’opposition mauricien. Il a accepté de répondre à mes questions sur le journalisme mauricien et ses spécificités. </b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoBodyText2" style="text-align: left;"><b>Comment expliquez-vous que la plupart des journalistes mauriciens n’aient pas fait d’études ? </b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Il n’y a pas de formations en journalisme à Maurice. Celle donnée à l’Université de Maurice n’est pas adéquate, elle ne pas forme convenablement les jeunes à devenir journaliste. D’autre part, les journalistes sont très mal payés. Donc ceux qui font des études de journalisme à l’étranger ne reviennent pas exercer à Maurice. En début de carrière, les journalistes sont rémunérés 15 000 roupies (environ 400€). D’autre part, il n’y a pas beaucoup de perspectives d’avenir. C’est un petit pays, et il faut attendre longtemps avant d’atteindre un poste a responsabilité. Le salaire est lié à la promotion, donc beaucoup de jeunes choisissent de ne pas s’investir dans une formation en journalisme. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b>Qu’est-ce qui caractérise le journalisme mauricien aujourd’hui ?</b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le journalisme mauricien est dans une phase transitoire, dans le sens ou il y a une mutation dans les sociétés de presse. Dans le temps, les journalistes étaient des élites mauriciennes. Maintenant, ce qui caractérise le journalisme mauricien c’est la jeunesse des journalistes. La moyenne d’âge est inférieure à 30 ans. On a un corps journalistique jeune, avec ses qualités et ses défauts. Fougueux, passionné, mais aussi inexpérimenté et qui manque de contacts. Les jeunes journalistes mauriciens sont foncièrement honnêtes. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoBodyText2" style="text-align: left;"><b>Les Mauriciens s’informent-ils davantage sur Internet ou avec la presse écrite ?</b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La presse papier devance toujours le web à Maurice. Les personnes continuent à acheter leur journal papier, ils y sont très attachés. Le web existe dans un milieu social spécifique, le peuple ne va pas lire le web car toutes les familles n’ont pas un ordinateur à la maison avec Internet. En revanche, pour l’actualité quotidienne, le mauricien se repose surtout sur les radios. Mais le journal reste la tradition pour authentifier ce qui est dit ailleurs. La personne écoute la radio, mais elle va croire l’information uniquement quand elle la lira noir sur blanc, si bien que les ventes des journaux n’ont pas connue cette chute irrémédiable qu’on a connue ailleurs. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b>Avez-vous quelques chiffres qui attestent du succès de lexpress.mu ?</b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">En 2008, le nombre de visite par mois étaient 432 000 ; maintenant, c’est 887 000. La moyenne des visites par jour est passée de 14 000 à sa création en 2008 à 28 000 aujourd’hui. Lexpress.mu est placé au 8<sup>e</sup> rang des sites les plus visités à Maurice, mais c’est le premier site proprement mauricien. 49% des lecteurs sont mauriciens, et 51% vivent à l’étranger, comme en France, en Angleterre, ou au Canada, dans tous les pays où se trouve la diaspora mauricienne.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b>Selon vous, l’avenir du journalisme se trouve-t-il sur Internet ?</b></div><span style="font-size: 12pt;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">Ce n’est pas l’avenir du journalisme qui se trouve sur Internet, mais plutôt l’avenir du journalisme d’actualité. Il se trouvera ailleurs : sur Internet, à la télévision, la radio et sur les réseaux sociaux. Mais le journalisme papier en tant que tel continuera à exister, parce qu’en même temps que se développe ces supports audiovisuels, il y a pour l’écrit une demande plus poussée. Pour l’actualité, l’avenir est dans les écrans, pas seulement sur Internet. Car l’information devient globale et rapide, on n’a plus besoin d’attendre. Ça le papier ne pourra pas le satisfaire. En revanche le papier peut satisfaire le lecteur quand celui-ci cherche un dossier, une analyse, un reportage découverte ou thématique. En même qu’il y a cette migration vers de nouveaux supports, il y a un développement des magasines de qualité. Aucun support n’a jamais tué un autre support médiatique. Au contraire, il le pousse à s’adapter et à s’améliorer.<br />
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;"><br />
</span></span></div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-24273960817750615512012-02-10T01:47:00.000-08:002012-02-12T07:41:18.504-08:00Madagascar : un centre de presse pour dynamiser les pratiques journalistiques<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSIXaCKsDXaayfzPSpqoU2Hjdeq7BvpDZQnccA76m6uwlioCxr-exZluT2GQPgN7Y76q1UlbpZdvkBO48Zw-jcfrKl2UwvFwQdorTBj3y6QypIVrzLk6BPdYAELEnZWH_vETNU95GooUR-/s1600/img20117412292783.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="340" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSIXaCKsDXaayfzPSpqoU2Hjdeq7BvpDZQnccA76m6uwlioCxr-exZluT2GQPgN7Y76q1UlbpZdvkBO48Zw-jcfrKl2UwvFwQdorTBj3y6QypIVrzLk6BPdYAELEnZWH_vETNU95GooUR-/s400/img20117412292783.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #999999; font-size: xx-small;">Source photo : www.snu.mg</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span lang="FR">Assurer la liberté de la presse et améliorer la qualité du travail journalistique sont des intérêts qui dépassent les frontières malgaches. L'île Rouge, comme on la surnomme, s’est dotée en juin 2011 d’un centre de presse Malagasy. Un espace où les journalistes pourront se rencontrer et se documenter afin d’améliorer les pratiques du secteur journalistique malgache. <o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR">Le « centre de presse Malagasy » est né le 30 juin 2011, dans la ville d’Antananarivo, la capitale économique et politique de Madagascar. Il deviendra bientôt une adresse incontournable pour les professionnels de l’information ainsi que les étudiants en journalisme malgaches. Documentations, archives et supports multimédias sont tant de services offerts gratuitement par le centre. Des formations, évènements, manifestations ou encore des ateliers seront également organisés régulièrement pour le plaisir des journalistes de la capitale. Une mise à disposition de moyens et de ressources pour améliorer la qualité du travail de recherche et les pratiques journalistiques à Madagascar.</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR">Le projet a vu le jour grâce aux efforts coordonnés de WWF, l'Ambassade des Etats-Unis, l'Ambassade de France, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Banque Mondiale. Ces derniers ont déboursé pas moins de 100 000 US$ pour promouvoir le professionnalisme chez les journalistes malgaches. Les protagonistes de ce projet estiment que le développement durable de Madagascar ne peut être réalisable qu’avec des médias libres et professionnels. « Sans le pouvoir critique exercé par les journalistes, on ne peut pas avancer vers une véritable démocratie », explique Jean Marc Châtaigner, ambassadeur de France à Madagascar.</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR">Ce centre représente une avancée considérable pour les journalistes malgaches, qui travaillent souvent dans des conditions difficiles. Les scissions au sein de la presse sont monnaie courante, car le manque d’information provoque des tensions et complique la résolution des défis se trouvant au cœur de la crise. Le centre permettra aux journalistes de se rencontrer, de dialoguer, et de trouver un moyen de bâtir les fondations d'une institution de presse solide et indépendante. Dans cette perspective, le centre Malagasy devrait devenir une entité indépendante au cours des prochaines années, jouissant ainsi d'une autonomie juridique et financière. Avec pour objectif final, une société libre et démocratique, dans laquelle l'accès à l'information serait des plus précises et ponctuelles. </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR">Un centre de presse du même genre, situé dans la ville d’Antanimena, a enregistré 700 adhérents. Il a permit d'améliorer considérablement la diversité et la qualité des productions journalistiques locales et nationales. Le centre Malagasy espère connaître le même succès.</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="color: #999999; font-size: xx-small;">Sources : fr.allafrica.com & www.madonline.com</span></span></div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-82271309622827593392012-02-05T07:09:00.000-08:002012-02-05T07:10:52.981-08:00L'Océan Indien à l'heure du média participatif<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVbWWxRLpMRwl924478FMatdImmOhVt9i6cU5zk_yKXhbU0H2Ae5dfkFTIPwwiDyutm6Jkt9XfRKNtqoP-LAsTB_MiBIU-4NBYtB0jrLoWjWqh1GNGa0PXg_aHhDBfm_CLeOakzUCgYmrX/s1600/untitled.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="275" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVbWWxRLpMRwl924478FMatdImmOhVt9i6cU5zk_yKXhbU0H2Ae5dfkFTIPwwiDyutm6Jkt9XfRKNtqoP-LAsTB_MiBIU-4NBYtB0jrLoWjWqh1GNGa0PXg_aHhDBfm_CLeOakzUCgYmrX/s400/untitled.JPG" width="400" /></a></div><br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><b>Les médias papiers n'ont plus vraiment le monopole de l'information de nos jours, ils laissent progressivement la place aux plateformes internet. Au cœur de l’Océan Indien, le site <a href="http://www.exprimanoo.com/">Exprimanoo.com</a> permet aux internautes d’être les seuls acteurs de l’actualité, proposant ainsi une alternative à l'information formatée des médias officiels. Un pari réussi pour le site, qui s’est aussi lancé dans une version papier.</b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Alors que le monde connaît une période de mutation accélérée des médias depuis l’émergence du numérique, des médias sociaux et citoyens fleurissent un peu partout sur la toile. Le 1<sup>er</sup> octobre 2008, le site <i>Exprimanoo</i> a vu le jour au sein de la Réunion, Madagascar, les Comores, les Seychelles, Maurice, ainsi que des départements d’outre-mer français.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ce site d’information présente une particularité : les rédacteurs sont simplement des citoyens indépendants. Après une inscription gratuite, les internautes peuvent publier librement en français, anglais ou créole les articles de leur choix. Une initiative ambitieuse et originale qui permet aux personnes du monde entier de s’alimenter en actualités sur l’Océan Indien. A l’heure où certains pays imposent une censure chronique sur la presse locale, <i>Exprimanoo</i> constitue un espace d’expression libre, à la fois pour les citoyens et les journalistes de ces Etats insulaires, qui peuvent si ils le souhaitent déposer leurs papiers sous couvert d’anonymat. Chaque article publié est validé au préalable par un rédacteur en chef.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i>Exprimanoo</i> constitue le premier media participatif de l'Océan Indien. L’intérêt des lecteurs et des rédacteurs ont permis la création d’une version papier dont le premier exemplaire est sorti le 1<sup>er</sup> avril 2009 sur l’île de la Réunion. L’édition mensuelle comprend une sélection des articles les plus lus par les internautes. Il s’agit du premier journal gratuit de la Réunion et du premier média participatif national papier dans ce pays de l’Océan Indien. Une avancée spectaculaire pour tous ceux qui ont des choses à dire.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i>Exprimanoo</i> offre donc aux citoyens du monde une nouvelle façon indépendante de s'informer sur l’actualité de l’Océan Indien. Car ce qu’il y a de bien sur internet, c’est que la libre expression n’a pas de frontière.<br />
<br />
</div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-1060882187112878412012-01-27T00:51:00.000-08:002012-02-02T01:44:44.328-08:00Un journaliste bloggeur victime de l’intolérance religieuse aux Maldives<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDjkz5JOlBqvLqjvaKErsFdkCNOj-qxKmuA16iBSPqJHB-TlIo_rYeKrNHln5qbbxxEA5IAqaaNyXyOi2Cpzmmh78xzXd0na5iBP1s_2mWj8QqfN_H4wba7dIg3tzp9sA-b9osHdAbMCnn/s1600/hillathu.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="273" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDjkz5JOlBqvLqjvaKErsFdkCNOj-qxKmuA16iBSPqJHB-TlIo_rYeKrNHln5qbbxxEA5IAqaaNyXyOi2Cpzmmh78xzXd0na5iBP1s_2mWj8QqfN_H4wba7dIg3tzp9sA-b9osHdAbMCnn/s400/hillathu.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal"></div><div class="MsoNormal"></div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;"><b>Islamiste ou rien. C’est la politique mise en place par le gouvernement aux Maldives. Ismail Kilath Rasheed, un des journalistes les plus célèbres du pays, en a fait la douloureuse expérience. Son blog, <span lang="EN-US"><a href="http://www.hilath.com/"><span lang="FR">www.hilath.com</span></a></span></b><b>, a été fermé sur ordre du ministère des Affaires islamiques le 19 novembre 2011, pour cause de contenus “anti-islamiques”. <o:p></o:p></b></div></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;">La liberté d’expression est un privilège dont peu d’Etats jouissent de nos jours. Au classement mondial de la liberté de la presse, institué par Reporters sans frontières, les Maldives se placent à la 73<sup>ème</sup> position sur 179 pays en 2011. Ismail Kilath Rasheed, ancien rédacteur en chef du quotidien Haveeru, est un des rares journalistes de la blogosphère Maldivienne à prôner la tolérance religieuse. Et cela lui a joué des tours. Le journaliste a vu son blog fermé le 19 novembre 2011 par l’Autorité des Communications des Maldives (ACM), sur ordre du ministère des Affaires islamiques, qui ont jugé ses propos « anti-islamiques ». Il a également été arrêté et placé en détention le 14 décembre 2011, suite à sa participation à une manifestation pacifique en faveur de la tolérance religieuse. <o:p></o:p></div></div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;"><b>La Constitution interdit de prôner d’autres religions que l’islam<o:p></o:p></b></div></div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;"><b><br />
</b></div></div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;">Une censure politique que déplore Ismail Kilath Rasheed. Selon lui, son blog a toujours été dans la ligne de mire du ministère des Affaires islamiques, du fait qu’il est un musulman soufi et non sunnite comme la plupart des Maldiviens. Ses critiques envers le fondamentaliste religieux l’ont conduit en prison, d’où il a été relâché le 6 janvier 2012. Mais les charges qui pèsent contre lui demeurent on ne peut plus floues. Si la Constitution reconnaît l’ensemble des Maldiviens comme des musulmans sunnites, elle interdit aussi de prôner d’autres religions que l’islam. La manifestation pacifique et silencieuse à laquelle Ismail Kilath Rasheed a participé, durant la journée mondiale des Droits de l’Homme, aurait donc violé la Constitution des Maldives. <o:p></o:p></div></div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;">Le <i>Religious Unity Act</i> de 1994 puni très sévèrement le blasphème à la foi islamiste aux Maldives. La législation interdit aux médias de diffuser des contenus anti-islamistes ou relatifs à d’autres religions. Les peines encourues oscillent entre deux et cinq ans de prison. En mars 2010, le journaliste bloggeur avait déjà reçu des menaces de mort anonymes sur Internet. Il assure que son blog a été « <i>la première victime d’une forte répression imminente de la frange musulmane conservatrice en charge du gouvernement </i>»<i>. </i>Ismail Kilath Rasheed envisage de porter cette affaire au tribunal, car un site fermé par le gouvernement ne peut être rouvert que par une ordonnance de la Cour. </div></div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br />
</span></div></div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;"><b>La multiplication d’actes d’intolérance religieuse menace la démocratie Maldivienne</b><b><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><o:p></o:p></span></b></div></div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;"><b><br />
</b></div></div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;">La fermeture du blog d’Ismail Kilath Rasheed, figure de la liberté d’expression dans son pays, a provoqué un tollé au sein de Reporters sans Frontières, défenseur de la liberté de la presse dans le Monde. L’organisation a déclaré que « <i>la religion devient un sujet tabou aux Maldives qui menace les professionnels des médias d’emprisonnement à chaque fois qu’il est débattu. La détention illégale du journaliste rappelle l’impossibilité d’établir une presse totalement libre tant que le gouvernement se soumettra à l’extrémisme religieux dont fait preuve le ministère des Affaires islamiques</i> ». <o:p></o:p></div></div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div class="MsoNormal"><div style="text-align: justify;">Si les incidents condamnant les professionnels de l’information restent rares, c’est parce que la plupart d’entre eux préfèrent s’autocensurer. Les médias ne sont pas libres d’aborder les sujets de leur choix aux Maldives, à cause d’une minorité de fanatiques qui imposent leurs lois. L’enjeu de la liberté d’expression est grand, encore plus depuis l’apparition d’Internet. Les bloggeurs indépendants n’hésitent plus à prendre de gros risques, afin de dénoncer les abus politiques, économiques et religieux. <o:p></o:p></div></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;">Sources : miadhu.com, rsf.org, minivannews.com </span></div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-65844253222463123332012-01-22T11:22:00.000-08:002012-02-06T23:37:30.375-08:00CGNet donne une voix aux sans-voix<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEie1fH77mYvZMsCY3Ix_v-TUI0TLTfGkXGjv1gdE0WC9SHIp_MUhWd6l-K_AWNnWaX0U70p2xvnUkOxandXJTqEpymQwDcyBaFgI49OsA7r4mwTosBIm19Gml6m4rk_J-AB_IM6Zz4IiCl4/s1600/DSC_0999.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEie1fH77mYvZMsCY3Ix_v-TUI0TLTfGkXGjv1gdE0WC9SHIp_MUhWd6l-K_AWNnWaX0U70p2xvnUkOxandXJTqEpymQwDcyBaFgI49OsA7r4mwTosBIm19Gml6m4rk_J-AB_IM6Zz4IiCl4/s320/DSC_0999.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: xx-small;">source photo: rise.mahindra.com</span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal"><b>Dans le Chhattisgarh, le plus petit État de l’Inde centrale, les citoyens ont revêtus la fonction de journaliste afin de faire valoir leurs droits. Persécutés par des extrémistes maoïstes, ils utilisent internet comme outil de visibilité pour dénoncer les violations aux droits de l’homme dont ils sont victimes. Les grands médias indiens sont, pour la grande majorité, détenus par de grandes sociétés qui n’accordent guère de place aux préoccupations des tribus. C’est pourquoi le CGNet, site internet du peuple du Chhattisgarh a été crée. </b></div><div class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt;"><br />
</span></div><div class="MsoBodyText2">CGNet est un forum citoyen qui permet de traiter les sujets que les médias traditionnels n’abordent pas ou ne peuvent pas couvrir. La population aborigène des Adivasis, résidant dans le Chhattisgarh<b>, </b>se bat quotidiennement pour ne pas être laissée pour compte. La tribu souffre d’un taux d’alphabétisation critique, car les Adivasis sont une des populations les plus démunies de la société indienne. Persécutés par les extrémistes de gauche indiens, les Adivasis se réfugient dans les forêts, isolés du reste de la société. Le premier ministre indien, Manmohan Singh, s’inquiète de l’insurrection sanglante menée par les maoïstes, qui pose un problème de sécurité des tribus résidant en Inde centrale.</div><div class="MsoBodyText"></div><div class="MsoBodyText"><br />
</div><div class="MsoBodyText">Aucun journaliste professionnel n’exerce au sein de ces populations. Ils peuvent à peine communiquer avec elles. Si bien que les Adivasis ont dû eux-même s’improviser journalistes. Grâce au CGNet, ils ont pu dévoiler au grand jour les violations multiples des droits de l’homme dont ils étaient victimes et auxquelles la presse indienne ne s’était jamais intéressée. Une visibilité nouvelle qui a permis d’attirer l’attention des médias, et par la même occasion des militants des droits de l’homme. </div><div class="MsoBodyText"><br />
</div><div class="MsoBodyText">Le CGNet fonctionne donc grâce aux jeunes Adivasis qui sont formés aux pratiques du journalisme citoyen. Ils apprennent ainsi à utiliser leur portables pour enregistrer les événements de leur zone géographique. Pour ce faire, les citoyens n’ont qu’à appeler d’un portable et laisser un message vocal, qui sera ensuite vérifié par de vrais journalistes. Leurs témoignages écrits et vidéos font ensuite l’objet de débats sur le forum. Depuis sa création en 2009, CGNet a reçu pas moins de 37 000 appels et a publié 750 reportages. </div><div class="MsoBodyText"><br />
</div><div class="MsoBodyText">La réussite du groupe animant le CGNet est tel que le site a partagé son savoir-faire avec 80 millions de personnes, issues des communautés tribales voisines qui manquaient cruellement de moyens de communication pour faire entendre leurs voix. A l'origine de ce projet novateur mais risqué, Kamlesh Painkra et Shubhranshu Choudhary, journaliste indien ayant travaillé pour The Guardian et la BBC. Ce dernier a été récompensé pour son travail et a reçu de la part du Centre International des Journalistes la Knight Fellowhip, accordée chaque année à des journalistes internationaux.<br />
<br />
</div><div class="MsoBodyText"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><object class="BLOGGER-youtube-video" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" data-thumbnail-src="http://0.gvt0.com/vi/CCxj45Wi_mg/0.jpg" height="266" width="320"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/CCxj45Wi_mg&fs=1&source=uds" /><param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /><embed width="320" height="266" src="http://www.youtube.com/v/CCxj45Wi_mg&fs=1&source=uds" type="application/x-shockwave-flash"></embed></object></div><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: 15px;"><br />
</span></span></div></div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-91990260240729394392012-01-13T09:25:00.000-08:002012-02-01T04:20:07.606-08:00Zinfos974 bouscule le journalisme Réunionnais<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikWCQ853RW1P0sqDMZLMQdH0Wl574A2nvoKUhWR30SrajITpkEiYa-MHsWrLfAcf6SVfLPMlmMwbX06sVECUoMCERrIvPw9Fx6ijj3BUAnrWCYgLkISaHtIiS7LWxfwteOztFKCuZ4P-yL/s1600/282010_254489457894965_121216641222248_1119459_7836498_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikWCQ853RW1P0sqDMZLMQdH0Wl574A2nvoKUhWR30SrajITpkEiYa-MHsWrLfAcf6SVfLPMlmMwbX06sVECUoMCERrIvPw9Fx6ijj3BUAnrWCYgLkISaHtIiS7LWxfwteOztFKCuZ4P-yL/s1600/282010_254489457894965_121216641222248_1119459_7836498_n.jpg" /></a></div><b><br />
</b><br />
<b>Il était une fois <a href="http://www.zinfos974.com/">Zinfos974.com</a>, premier <i>pure player</i><span style="font-size: small;"> à faire son apparition sur l’île de la Réunion. Lancé en 2008 par Pierrot Dupuy, ex-candidat aux élections cantonales de Saint-Denis, ce journal en ligne a permis de métamorphoser la scène médiatique réunionnaise.</span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le monde de l’information bouge à la Réunion. Avant pour s’informer, on avait le choix entre le JIR, le Quotidien, RFO ou Antenne Réunion. Depuis la naissance de Zinfos974, site d’actualité et d’information en continu, fini le journalisme molasse et neutre. Ce nouveau média représente une belle alternative à l’actualité formatée qu’on peut trouver dans les journaux nationaux. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">D’autant plus que les informations sont rapportées en temps réel. Les journalistes de la rédaction tente de délivrer l’information avant tout le monde de façon à fidéliser leurs internautes. Ils disposent d’une heure pour couvrir un </span>évènement<span style="font-size: small;"> avant de le publier sur le web</span><span style="color: red;">. </span><span style="font-size: small;">Avec en prime une vidéo pour les paresseux de la lecture.</span><span style="color: red;"> </span><span style="font-size: small;">Mais Zinfos974 dispose d’un autre atout : ses « Zinfonautes ». Autrement dit, la participation de 24 correspondants locaux pour les 24 communes de l’île. Sans compter les internautes qui peuvent participer aux articles en envoyant leurs propres informations à la rédaction.</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le succès de Zinfos974 a été possible grâce à Pierrot Dupuy, patron et journaliste politiquement engagé qui s’en donne à cœur joie sur son blog. Ses prises de positions à la limite du politiquement correct ont donné une pertinence indiscutable aux informations que véhiculent Zinfos974. Au jour d’aujourd’hui, ce <i>pure player</i> comptabilise autant, si ce n’est plus, de fréquentations sur son site que les deux principaux quotidiens Réunionnais, le Quotidien et le JIR (Journal de l’Île de la Réunion). </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1425802674034746671.post-58707270819843315802012-01-05T14:20:00.000-08:002012-02-01T04:20:32.608-08:00Malaisie : le CIJ au service de la démocratie<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; color: white; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; color: white; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; color: white; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitByrnBX6p6MWaWFTuc80gYYPv2SfJXB2_tiqiVW3Cke360hjbJUHUu3UjMedrbEQDyLX7gb0mxwDxJDI-l4eHVkQu9FrtEBddbGY3FUMKFhTdg9nxZRhkB-AgrQhlL-zOr_o1c6HuxwiW/s1600/100709_CRUCIAL_MANA2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="253" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitByrnBX6p6MWaWFTuc80gYYPv2SfJXB2_tiqiVW3Cke360hjbJUHUu3UjMedrbEQDyLX7gb0mxwDxJDI-l4eHVkQu9FrtEBddbGY3FUMKFhTdg9nxZRhkB-AgrQhlL-zOr_o1c6HuxwiW/s400/100709_CRUCIAL_MANA2.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"> Source photo : thenutgraph.com</span><b><br />
</b></div><br />
<b>Le combat pour la démocratie ne se joue pas uniquement dans la rue, auprès des manifestants. Il se passe aussi sur Internet. Et certains Malaisiens l’ont bien compris. C’est le cas du <a href="http://cijmalaysia.org/" target="_blank">Centre for Independent Journalism</a> (CIJ), une organisation visant à réformer le journalisme et défendre la liberté de la presse en Malaisie. </b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">L’histoire débute en 1998. Alors que la Malaisie fait face à une grave crise économique et politique, cinq journalistes, acteurs et activistes se lancent dans un projet ambitieux : créer un site web permettant au public d’analyser les problèmes et les enjeux politiques de l’époque. Fort de son succès, le groupe décide de créer le Centre pour le Journalisme Indépendant afin de faire évoluer la scène médiatique alternative. Aujourd’hui, l’organisation est mondialement connue pour sa lutte en faveur de la liberté d’expression et de l’accès à l’information par les populations les plus marginalisées. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Pourtant, le combat n’était pas gagné d’avance. Car en Malaisie, le gouvernement entretient une démocratie muselée. La société civile malaisienne exprime continuellement sa préoccupation concernant les fraudes électorales en faveur de la coalition au pouvoir. A l’heure où les manifestations antigouvernementales sont illégales, le web, lui, constitue « l'un des rares endroits encore accessibles où les Malaisiens peuvent exprimer leurs vues dans une relative liberté » d’après Amnistie Internationale. Internet a ainsi permis aux manifestants d’organiser des rassemblements dénonçant les manœuvres du gouvernement malaisien. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">C’est précisément pour cette raison que le parti politique au pouvoir a étendu à la toile les restrictions imposées aux médias. Peu sont ceux qui se heurtent à ces lois répressives, car les opposants au régime risquent gros. Les délits sont passibles d'une amende maximale de 50 000 ringgits (13 800 $US) ou d'une peine maximale d'un an de prison. En septembre 2008, le blog politique controversé « Malaysia Today » en a fait la douloureuse expérience. Son fondateur et rédacteur en chef Raja Petra Kamaruddin, fut emprisonné pendant près de deux mois pour sédition et diffamation à l’encontre du vice-premier ministre Najib Razak. Le site, à l’époque bloqué, est désormais basé à Singapour. Il accueille plus de 1,5 million de lecteurs par jour, soit un lectorat plus large que celui des journaux favorables à l'Etat malaisien. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La société malaisienne s’empare de la blogosphère pour exprimer ses opinions, rarement rapportées dans les médias grand public qui subissent l'influence du gouvernement. Le web journalisme indépendant est une arme non négligeable quand il s’agit de défendre la démocratie. Le CIJ est le premier à dénoncer tout haut ce que tout le monde pense tout bas. D’autres pourraient l’imiter. Mais encore combien de temps faudra-t-il avant que les langues se délient en Malaisie ?<br />
<br />
</div>Amandine Fournierhttp://www.blogger.com/profile/01251916765941254280noreply@blogger.com0