mercredi 2 mai 2012

Le séisme de Sumatra en direct de Twitter


C’était le 11 avril dernier. Un séisme d’une magnitude de 8,6 sur l’échelle de Richter frappait la côte ouest de l'Indonésie, provoquant une alerte au tsunami dans l’ensemble de l’océan Indien et un vent de panique auprès des populations de l'île de Sumatra. Heureusement, le tremblement de terre aura provoqué plus de peur que de vagues, puisque les alertes ont été annulées dans le courant de la même journée.

Cet événement aura cependant démontré le rôle prédominant du géant Twitter. Plus qu’un simple réseau social, Twitter s’est peu à peu imposé comme un outil majeur du journalisme citoyen. Dans le cas du séisme indonésien, Twitter aura non seulement permis à la population d’être informée en temps réel de l’évolution de la situation, mais aussi au monde entier de retenir son souffle en lisant les témoignages bouleversants des victimes de la catastrophe naturelle.  

Dès la première dépêche annonçant la catastrophe, des hashtags comme #earthquake #prayforsumatra, #prayforaceh #bandaaceh ou encore #tsunamialert fleurissent sur Twitter. Les Indonésiens, comme l’ensemble de la population de la zone océan Indien, partagent alors leurs craintes, leurs prières, leurs images, leurs infos, mais surtout leur solidarité. Car si il y a bien une chose que les réseaux sociaux ont inventé, c’est la possibilité de savoir ce qui se passe dans le monde, à tout moment et n’importe où.




Avec plus de cinq millions d’inscrits, l’Indonésie est le cinquième pays le plus présent au monde sur Twitter, derrière les Etats-Unis, le Brésil, le Japon et le Royaume-Uni. Un nombre de « twittos » relativement élevé alors que seulement 20% des 245 millions d'Indonésiens sont connectés à Internet. Pourtant ce 11 avril 2012, ce n’est pas par les médias d'information traditionnels que les Indonésiens sont allés piocher leurs informations, mais bien sur Internet.